Chapeau en paille de riz

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Détail de l'image ci-dessus
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Le salacco (suite) : je reviens sur le salacco, dont nous avions déjà parlé. Il s’agit d’un chapeau cônique en feuilles de latanier, importé d’Indochine par l’administration à partir de 1861

Jusqu’à cette date les tirailleurs n’avaient le droit de se protéger la tête qu’avec des mouchoirs et ils étaient 
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nombreux à succomber sous le soleil. Il avait fallu des rapports et une décision de Paris pour leur permettre d’utiliser des chapeaux de paille et des salaccos.

Par la suite, il y eut des tentatives de fabrication locale en paille de riz.

Vers 1878, celui-ci fut remplacé par le casque colonial de type anglais (en forme de cloche) et enfin en 1923 par le casque colonial traditionnel, que nous connaissons.

 

Saint-George Dalayrac

Quand Wikipedia ne nous mène pas assez loin

Que penser de la différence entre en.Salako ; fr.Salako & fr.Salacco
Nous sommes allés voir les images de la catégory:Salako sur Wikimedia Commons.  Celle-ci est particulièrement intéressante.

La statuette, tout comme le chapeau est un synchrétisme entre l'Asie et les Amériques. Après un passage par l'armée et en Afrique ?

Danièle Saint-Prix Brigaud nous dit : "Le salako se portait aussi en Guadeloupe, aux Saintes, je crois. J'en ai eu un, au temps de ma jeunesse folle, que j'assortissais à mes robes en pagne avant d'aller crâner sur la Promenade des Anglais... " 
Donc, le salako était porté par des femmes. Il se revêt de toile de Madras pour garder la couleur locale : le madras est une étoffe à chaîne de soie et à trame de coton, de couleurs vives, originaire de la ville de Madras, l'actuelle Chennai, capitale de l'État de Tamil Nadu en Inde du Sud.


Femme du Tonkin véhiculant un indigène
dans un pousse pousse. =>
 Et voici le salako présenté lors de l'exposition Indochine des territoires et des hommes 1856~1956.

Monastir 1917 tirailleurs indochinois 05346

Le musée de l'Armée organisait l'automne dernier, du mercredi 16 octobre 2013 au dimanche 26 janvier 2014, une exposition sur 100 ans de présence militaire française en Indochine. "Croisant les histoires de la France, du Cambodge, du Laos et du Vietnam,"Indochine. Des territoires et des hommes, 1856-1956", propose au grand public d'appréhender la complexité, la richesse de l'histoire coloniale de l'Indochine à travers l'action des militaires français".



Et, c'est bien pour des raisons coloniales & militaires que le salako se retrouve en Afrique : le salacco, est une coiffe traditionnelle retenue pour les tirailleurs indochinois. Il est formé de lamelles de bambou vernies réunies par une plaque et un olive en cuivre, maintenus sur la tête par une bande de cotonnade écarlate.

Il y a définitivement quelque chose à faire pour la page "Casque colonial" de fr.Wikipédia afin de lever les confusions et la persistance de l'esprit colonial.

Couvre-chefs : pan d'étoffe, bonnet, toque dont les hommes couvraient leur tête avant que la mode n'instaurât la coiffe rigide du chapeau. Pour les damoiseaux des couvre-chefs de lin ornés de fleurettes et d'oiseaux, pour les vilains des couvre-chefs de chanvre (Faral, Vie St Louis,1942, p. 198) =>.



Saint-George Dalayrac
Culture, ce que chacun récolte dans le dalot.

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